Prénom : Antonius
Nom : Aquili
Age : 19 ans
Race : Impérial
Lieu de Naissance : Aubétoile
Orientation psychologique : Loyal et bon, envers l'Empire.
Orientation de rôle/carrière : Espion, agent de renseignement, observateur, saboteur.
Description Physique : D'une taille relativement supérieure à la moyenne, il dépasse le commun des mortels d'une tête environs, et possède un corps musclé et élancé. Ses cheveux sont bruns et ses yeux, noirs. Il a pour habitude de se laisser pousser un peu la barbe, et de se peindre le visage avec de légères touches de peintures de guerre noire.
Description Mentale : Il est assez peu bavard en général, bien que lorsque entouré d'amis, il puisse être un très bon compagnon. De plus, il ne sourit que très peu en public, laissant sur son visage un état perpétuel de concentration, ou de tristesse. Ceci le rend assez peu attirant, même s'il est capable de nouer de très bonnes amitié et c'est pour cela qu'il fait généralement le premier pas. Dans les tâches qu'il exécute, il est passionné, envers gens qu'il respecte, il est loyal, et envers l'Empire qu'il chérit tant, il est fidèle, et ce jusqu’à sa propre mort.
Histoire :
Le soleil se couchait sur Vendaume, loin à l'ouest, il disparaissait à présent derrière les monts et montagnes de Bordeciel. Sans la lumière du soleil, un vent glacé soufflait désormais, livrant les habitants à ses morsures. Ce fut comme si un géant eut donné un coups de pieds dans une fourmilière, tout le monde se remit à ses occupations pour les finir aux plus vite et pouvoir rentrer chez lui pour se mettre près du feu. Il faut dire qu'en hiver, les nuits en Estemarche sont très froides et qu'elles n'épargnent pas les fous et les imprudents. C'est pour cela qu'Antonius suivit le mouvement, il remit son livre dans sa besace, et se sépara de son ami argonien, Wud-Ei. Ce dernier n'était qu'un vulgaire argonien chargé de débarrasser les cales des navires de leurs marchandises, mais il s'entendait plutôt bien avec l'Impérial. Ils partageaient même des repas ou des boissons lorsqu'Antonius était de passage à Vendaume. Enfin, il se séparèrent, se frappant le torse avec la main droite. C'est aussi simplement que ces deux amis se quittèrent, l'un repartant vers ses quartiers insalubres proches du quai, tandis que l'autre repartait d'un pas accéléré vers le centre de la ville, vers les tavernes. Cependant, dans la pénombre ambiante, il vit quelque chose d'étrange. Il lui semblait voir un argonien, vêtu de haillons, discutait avec un être d'une taille remarquable, encapuchonné. Ils étaient collés contre un mur et échangeaient à voix basse.
Antonius se colla vite à son tour au mur le plus proche, il ne devait pas se faire voir. Le froid ambiant commençait à se faire vraiment sentir, il mit sa capuche, ses gants et vérifia que son arbalète était encore en place, puis il écouta. Il ne lui était permis de n'entendre que des bribes d'informations. Mais il distingua un accent étrange dans la voix de la silhouette encapuchonnée, et un certain empressement, cette personne devait être pressée de repartir, de même pour l'argonien, qui lui semblait plutôt terrifié. Ils échangèrent quelques mots, puis se dirigèrent vers la porte de la ville menant au port. Antonius devait sortir de là, où ils le verraient, qui sait ce qu'il feraient à un étranger épiant leur conversation. Il cacha ainsi derrière des tonneaux puis attendit qu'ils passent, afin de les suivre discrètement. Que pouvez bien faire deux êtres tels que ces deux là à un telle heure au port. Mais la question n'eut bientôt plus de raison d'être car les deux individus ne restèrent pas longtemps sur les quais, ils s'en éloignèrent afin de marcher le long de la côte, dans l'estuaire de cette rivière glacée, charriant des blocs de glace. L'impérial avançaient, à une bonne trentaine de mètre, en rampant et se cacha dans des fourrés lorsque les deux individus stoppèrent leur marche. Par chance le vent venait vers lui, il ne serait donc pas détecté par l'odorat de l'argonien, et pourrait entendre le sujet de leur promenade nocturne. Lorsque la lune éclaira son visage, il découvrit l'identité de cette mystérieuse personne, un elfe. A partir de ce moment là, il sortit doucement l'arbalète de son dos et l'arma, attendant la suite.
ELFE - Alors c'est ici ? Es tu sûr qu'il n'y a aucune berge plus appropriées pour une telle manœuvre ? On est trop près de la cité.
ARGONIEN - Je crains que non votre seigneurie, si vous vous rapprochez de la mer, il n'y a plus que de hautes falaises abruptes, ou des plages précédées de haut fond caillouteux.
L'elfe sembla perplexe, puis il répondit :
ELFE - Très bien, tu as fais du bon travail, d'ici deux jours un de mes confrères passera dans la cité. J'exige que vous l’accueillez correctement. Il devra rester caché dans vos quartiers c'est compris ? Sinon vous risqueriez de ne pas appréciez mes prochaines visites.
L'argonien s'inclina légèrement.
ARGONIEN - Oui monseigneur.
L'elfe le quitta et repartit en direction de la ville, suivit de près par Antonius, toujours armé de son arbalète. Ce à quoi il venait d'assister ne lui inspirait pas confiance, mais alors pas du tout. Sa poursuite le mena jusqu'au cimetière, dans lequel attendait un homme, grand et blond, sans doute un Nordique. Il parla avec l'elfe, recevant des instructions et une missive. Alors les deux hommes se séparèrent, l'elfe partit vers les quartiers riches, tandis que l'autre allait vers la taverne. Antonius ignorait ce qu'ils s'étaient dis, mais il savait que cette missive était d'une importance non négligeable. Il se décida donc à suivre le grand nordique jusqu'à la taverne, dissimulant à nouveau son arme sous sa cape avant de rentrer dans l'édifice. Là, le bruit le surprit, tant les minutes qu'il venait de vivre avaient été calme et silencieuse. Cependant il perdit de vue sa cible dans la masse de gens mangeant et buvant gaiement. Il ne l'aperçu qu'au moment où il ressortit d'une salle avec un homme, plus petit, qui tentait de ranger discrètement un rouleau dans son manteau. Fallait il changer de cible ? Il l'ignorait, mais pour le moment, il continua e suivre le grand, jusque dans sa chambre. Il attendit que celui ci ne se couche, puis s'approcha de lui, dague sortie.
ANTONIUS - Qui sers tu ?
NORDIQUE - ...
ANTONIUS - Tu ferrais mieux de répondre ...
NORDIQUE - Trop tard, tu n'apprendras rien de moi, je n'ai plus ce qu'il m'a remis.
Puis il sourit, jusqu'au moment où l'impérial plaqua sa main sur sa bouche, puis lui enfonça sa dague dans le cœur. Il ne s'y attendait pas apparemment. Cependant Antonius ne voulait pas rester là, il rangea vite son arme et quitta la pièce, puis repassa dans la grande salle. Au moment où il ouvrit la porte, un cri retentit " AU MEURTRE ! ". Sans réfléchir il continua son chemin, filant droit vers les écuries. Par chance aucun garde ne le stoppa lorsqu'il traversait le pont menant à l'autre versant. Tandis qu'il s'apprêtait à voler un cheval il vit au loin un cheval tirant une carriole. Il y avait quelques gardes, et un espace abrité.
ANTONIUS - Escusez moi, je devais faire mes adieux à un de mes amis, qui devait quitter au plus vite la ville, mais je ne le vois pas, vous n'auriez pas vu un homme quitter la cité ? Petit de préférence.
FERMIER - Si, pour sûr, il est partit vers la bas ! Vers la scierie d'Anga j'crois. Il avait l'air pressé.
ANTONIUS - Merci beaucoup messire ! Tenez pour vous.
Il lui envoya une pièce d'or puis s'en alla à pieds. La carriole n’avancerait pas vite sur les routes enneigées qui menaient à la scierie. Tant mieux.
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