Moi
Je suis collégien de 13 ans, actuellement en classe de troisième. J'ai lu une bonne partie du forum, et j'ai remarqué que la moyenne d'âge était suffisamment élevée pour que je paraisse un peu jeune! ^^ Mais bon, je vous assure que je suis plutôt mature, et puisque question orthographe vous ne devriez pas avoir à me reprendre je pense que je peux poster ma présentation sans trop craindre un éventuel refus. Je suis passionné de littérature, pas mal de fantasy et de SF mais aussi du polar, des nouvelles, etc... c'est mon tout premier forum RPG, que j'ai choisi car je connais l'univers de TES presque par cœur, ayant potassé des centaines de sites consacrés à ce dernier dans l'espoir de progresser dans les jeux (notamment Morrowind, ou si tu n'y connais rien... tu es paumé!). Ah, et j'oubliais, je m'appelle Vassili, mais vous pouvez m'appeler vava.
Mon personnage RPG
Son prénom est Tarven, ou du moins ce fait-il appeler comme cela. Contrairement à la plupart des Altmers, il possède un nom, Garthil, et il aime que le monde le sache.
Son âge est difficile à évaluer avec précision, pour plusieurs raisons dues tout d'abord à son statut elfique, ainsi que pour d'autres dues à ses capacités d'illusion. Il aurait donc entre vingt et trente-cinq années.
C'est un Haut Elfe, difficile d'en douter. Il aurait aussi quelques ancêtres Dunmers, dont il n'a hérité qu'une légère coloration au niveau des yeux.
Tarven est né dans une des nombreuses chambres du manoir de sa noble famille, un bâtiment ancien et impressionnant, au moment exact du déclin de cette dernière. Ce manoir se situerait quelque part dans l'Archipel de l'Automne, sur une colline verdoyante au sommet de laquelle il se dresse toujours, aussi majestueux et imposant que vide et délabré. Tarven l'a d'ailleurs quitté avec sa famille quelques mois seulement après sa naissance, aussi il n'en garde pas le moindre souvenir.
Au niveau du physique, il ne présente aucune particularité notable. Maître dans l'art de l'illusion, il aime à modifier subtilement ses traits pour que son visage ne marque personne, et ses seuls caractères permanents sont sa grande taille, un mètre quatre-vingt-dix au bas mot, et l'une de ses pupilles, la gauche, qui présente une couleur rouge que, malgré ses efforts acharnés, il n'a pas su faire disparaître. Il est fin, élancé, et a un port rigide constant accentuant encore sa taille, surtout lorsqu'il se trouve aux cotés de quelqu'un se tenant légèrement avachi. Ses cheveux, blonds pâles, sont souvent tirés en chignon sur le haut de son crâne, à la mode Altmer, et ses vêtements sont d'une simplicité à toute épreuve. Vêtu d'une robe de mage sobre de couleur noire ainsi que de bottes et de gants assortis, il possède une épée de facture elfique d'une qualité indéniable qu'il manie aussi bien de la main droite que de la gauche. Celle-ci pourtant reste souvent au fourreau, étant donné la nette préférence de son propriétaire pour les Arcanes.
Si on avait cherché, noté et assemblé dans un ouvrage tous les défauts des elfes pour en faire une être vivant, il s'agirait de Tarven. Doté d'une grande intelligence, il est manipulateur, hautain, xénophobe, sournois et doué d'un talent irréfutable pour être détestable. Élevé depuis son plus jeune âge dans l'esprit de supériorité de sa famille, il est d'une cruauté sans borne et obsédé par le profit, aussi il lui arrive parfois de déclencher des conflits, voire des combats par sa seule verve, dans le but d'en rendre responsables ses cibles atterrées et d'en exiger des dédommagements. Ses notions de bien et de mal sont teintées de mépris envers les êtres non-elfiques, qu'il juge inférieurs, et son respect ne va qu'à ceux qui lui sont utiles ou aux êtres plus influents que lui-même, qu'il n'honore que pour mieux les trahir au moment opportun. Il a un sens de l'observation hors du commun, bien qu'une nette tendance à sous-estimer ses adversaires, et joue le rôle de négociateur dans les affaires les plus privées du Thalmor.
Tarven se redressa lentement sur son siège, parfaitement conscient de l'agacement que produisait son calme chez celui qui se trouvait en face de lui. Le décor dans lequel il se trouvait était splendide, il fallait l'avouer: un bureau rangé avec soin, dont tout une partie semblait occupée par des piles de registres parfaitement ordonnées, que surplombait un grand lustre en ébonite raffinée. Il se trouvait juste en face du bureau, appuyé nonchalamment sur le dossier de sa chaise, promenant un regard vaguement ennuyé sur les cadres accrochés aux murs. Son interlocuteur, lui, contraire parfait du Haut Elfe blasé, semblait tout entier fait de nerfs. Parcouru de tics incessants, tripotant maladroitement un anneau – probablement enchanté – qu'il venait d’ôter à son doigt, il se balançait nerveusement d'avant en arrière dans son fauteuil en cuir. Sa respiration était saccadée, et sa voix était tout sauf assurée lorsqu'il brisa le silence pesant qui s'était installé dans la pièce.
-Tarven, comprenez moi bien, je ne
souhaite pas moi non plus ce départ. Vous êtes un élément précieux sur le terrain et un négociateur hors-pair, mais...
-Arrêtez-vous donc là.Sa voix était dénuée de toute émotion, claire et parfaitement audible. Ses yeux se fichèrent un instant dans ceux de son interlocuteur, achevant ainsi de le réduire au
silence, puis il reprit la parole.
-Vous ne souhaitez pas mon départ, Voranil. Je suis un négociateur hors-pair, un élément précieux pour vous et pour nos supérieurs communs, et vous n'avez strictement aucun intérêt à me voir partir. Aussi je vous le demande: qu'est ce qui vous amène à croire que ma place est ailleurs?-Tarven, je ne crois pas que...
-Laissez-moi finir.Il marqua une courte pause, soucieux de s'assurer que son interlocuteur ne reprendrait plus la parole. Celui-ci semblait de plus en plus déstabilisé, conscient que les rôles étaient en train de s'inverser.
-Bordeciel est un pays de barbares. Son économie est instable, son peuple est primitif, la culture y est quasiment inexistante. Les seules raisons qui pourraient me pousser à aller là-bas sont les mines que sa terre recèle: savez-vous comment nous sommes vus sur leurs terres? Comme des envahisseurs. Je refuse de me faire insulter par des
Nordiques, Voranil. Et je refuse que vous m'envoyiez là-bas.Le vieil Altmer déglutit, choisissant ses mots avec tant de soin qu'on eu dit qu'il parlait au ralentit.
-Je... vous savez très bien que l'ordre ne provient pas de moi, Tarven, je... même si je le voulais, je ne pense pas que... que j'ai même l'influence... de les faire revenir sur leur décision. Bordeciel est de nouveau au bord du gouffre, un choix... un choix doit forcément s'effectuer. Et lorsque le pays tombera... le Thalmor doit être le premier à réagir.
Nous devons être les premiers à réagir, et pour cela l'ambassade à besoin de vous.
Tarven soupira. Ce secrétaire l’exaspérait, et l'idée de passer plusieurs mois dans la neige et le froid n'arrangeait rien à l'affaire. Il connaissait Bordeciel, et il savait fort bien que le pays n'était pas près de tomber. Il allait devoir intriguer, manipuler, dans un pays en guerre civile qui tenait en équilibre depuis près de deux siècles, et au sein duquel il allait être vu comme un étranger. Sa seule consolation, bien maigre cependant, demeurait dans le fait qu'il n'aurait pas à supporter les justiciars: à l'ambassade, il serait dissocié d'eux et demeurerait dans l'ombre. De toute manière, il n'aurait pas pu supporter leur commandant, un incompétent vantard du nom de Eliacyn. Il ne pouvait donc qu’espérer que son séjour soit le plus court possible...
Tarven est un spécialiste en matière d'illusion, que ce soit pour influencer l'esprit de ses cibles ou pour dissimuler son apparence, voire sa présence, aux regards des autres.
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