Un ciel vide de tout nuage, rappelant les bleus étincelants des demoiselles et le disque doré à son apogée dans le ciel...Arf...La gaieté aussi...les chants des oiseaux...Khaos détestait toute ces illusions, le beau temps laissant croire aux superstitieux qu'une journée étincelante et sans encombre était annoncé...
Vêtu d'un haut de noble en velours rouge, une fourrure d'ours des neiges posée sur ses deux épaules...Un type normal quoi...qui trimbale plusieurs dagues, une hache et une arbalète...mais un type normal quoi...des yeux rouges sang et perçant...mais normal quoi....sans compter les fioles. Un rictus déforma le visage charmeur du Blackart à la pensée que personne n'avait remarquer son arsenal, digne d'un bandit ou simplement d'un...assassin.
Sa première cible était un Impérial, il détestait les Impériaux, tout autant que les Thalmors, un Impérial nommé Andor qui apparement était connu pour ses nombreuses supercheries et autres arnaques peu discrète, sa vie aurait été divisé en deux, d'un côté une moitié qu'il a passé comme prisonnier et l'autre comme homme libre. Ses yeux de sang passant d'une personne à l'autre dans la ville ornée de sa géante bâtisse : Fort-Dragon. Aucune personne ne ressemblait à la description qu'il avait eu de sa cible, s'avançant donc de quelques pas, un homme de taille moyenne, assez maigre et aux habits rapiécés volait quelques pommes dans un petit panier, ça ne l'étonnerait pas qu'il se fasse égorger par autre que lui. Cachant son maigre butin sous sa chemise brune, un sourire vicieux aux lèvres, il décampa et rentra dans une sorte de boutique nommée "La Balance Dorée", un titre duper vu l'extérieur en bois qui laissait à désirer. Après avoir jeté un dernier coup d'oeil de chaque côté, Khaos s'engagea dans cette boutique et foula pour la première fois son sol, son apparence de bibliothèque était assez plaisant, mais l'endroit était vide, et cette maudite fouine impérial allait sûrement en profiter, son regard intéressé jaugeait déjà la valeur des objets des alentours.
L'Assassin lui, s'assit à un trépied au comptoir et se contenta d'épier le voleur, qui frôlait du bout du doigt chaque objet en observant chaque recoins, son visage enlaidit d'une grimace qui laissait apparaître son anxiété.