Bon rapidement je me présenterai. J'ai 19 ans, suis étudiant en maths informatique et adepte de rp. C'est suffisant ? Disons que oui.
Nom :: Der Richter
Age :: 24 ans
Race :: Impérial
Lieu de Naissance :: Bordeciel, région de Blancherive
Orientation de rôle/carrière : voir histoire
== Description Physique ==
Der Richter est un impérial d' 1m74. Non large d'épaule, il possède de fins muscles tout le long du corps lui donnant une allure de jeune homme bien portant. Toute fois, son visage ne laisse pas toujours transparaître les mêmes informations. Ces yeux bleus sont entourés de cernes profondes, marquant parfois tellement son visage que les draugr eux même le confondrait de loin avec l'un des leurs. Ceux-ci sont accompagnés par une chevelure de couleur ébène, morne et triste. Son visage est toutefois recouvert d'un masque orange à large sourire afin de préserver la "pureté nouvelle" de ces yeux. Ce masque est le seul visage que les rares personnes à le voir peuvent observer.
Der Richter porte des vêtements d'un noir aussi profond que celui de sa chevelure et porte toujours sur lui un collier dont le pendentif représente une givrépeire capturant sa proie.
== Description Mentale ==
Sensé, réaliste et parfaitement stoïque. Trois caractéristiques habituellement positives mais cela ne s'applique pas chez cet homme.
Der Richter est un idéaliste convaincu de la malveillance de tout être vivant civilisé et bien décidé à mettre fin à cela. Bonne ou mauvaise méthode, raison ou tord, Der Richter suit la voie qu'il croit juste et ira jusqu'au bout quoi qu'il arrive, à moins que la mort ne l'emporte avant.
Calculateur et amateur de jeux, Der Richter aime jouer avec ses proies et planifier chacune de ses actions avant d'agir. C'est de cela et de sa grande fascination pour la peur que lui vient son admiration des givrépeires. En effet, il aime les contradictions entourant la peur, voir celle-ci se refléter dans les yeux de l'Homme le plus courageux, voir ce sentiment dominer chaque être vivant, quel qu'il soit et surtout, observer les réactions de chacun face à celle-ci.
Féru d'art, il s'adonne souvent à la peinture, cherchant toujours à refléter au mieux l'expression du visage de chacun de ses personnages. Sur ses oeuvres est toujours observable une mise en scène, autre preuve de son affection pour la planification.
Même s'il semble au quotidien sûr de lui, il est en proie à une tourmente récurrente lui causant de fréquentes insomnies, causes des cernes qui creusent son visage.
== Compétences ==
- Maître de la furtivité
- Expert en magie de destruction
- Manie les lames courtes et légères
- Maîtrise les rudiments du tir à l'arc
( ne possède aucune compétence dans les autres domaines )
== La Renaissance de Bordeciel ==
Prélude aux rps
" Je suis le masque qui s'élèvera au dessus de Bordeciel...
Ecoutez moi, êtres de ces terres. Cessez de souillez notre monde de votre folie et écoutez moi.
Aujourd'hui est un grand jour. Aujourd'hui commence une nouvelle ère.
Depuis trop longtemps déjà, les Hommes se complaisent dans leur propre décadence, ils volent, s’entre tuent, s'entre dominent. Alors qu'en est-il de notre mission ? Quand est-il de notre devoir envers la Vie ?
Taisez vous ! Et écoutez la peur qui règne en chaque ville, village ou coeur. Les guerres se succèdent, les Hauts-Rois, tous plus avares de pouvoir les uns que les autres se succèdent. Ils se placent au dessus de chaque habitant, justifiant leur position de mensonges plus grossiers que les précédents à chaque génération.
Et la guerre ne se termine pas... Et les vies continuent de tomber sous le fer et non sous le temps comme le voulait la Nature. Voilà plusieurs siècles que nos terres sont ravagées par l'infamie des descendants du damné Ulfric Sombrage mais cela prendra bientôt fin !
Vous qui contentez les princes Daedra de part votre folie destructrice, entendez mon appel dans les flammes et la douleur ! Ressentez enfin le sens de vos actes et savourez notre rédemption à tous !
Je suis damné moi aussi... mais enfin j'ai ouvert les yeux et ai masqué ceux-ci afin de préserver leur nouvelle pureté.
Par votre sacrifice je trouverai le pardon et dans votre sang poussera l'avenir de Bordeciel.
Blancherive a déjà connu l'horreur d'Hircine, Seigneur des terres de chasse, alors priez, priez afin que la Vie vous pardonne et luttez avec moi pour Bordeciel. Luttez et rependez à votre tour la peur chez les damnés...
Vous qui lisez mes mots transportés à travers tout Bordeciel, sachez que je suis le masque qui s'élèvera au dessus de Bordeciel. Sachez que je suis le damné qui rendra sa liberté au cours naturel de la Vie !
Je suis celui qui vous juge, je suis Der Richter... "
*
Le Soleil se levait sur Blancherive, éclairant toits et ruelles et levant le voile sur la nuit. Fort Dragon s'agitait, les ordres aux gardes fusaient, alertant une population encore endormie. La nuit ne semblait plus avoir été aussi calme que tout à chacun aurait pu le croire mais tout agitée qu'elle fusse, ce matin, un enfant se lèvera, prendra son petit déjeuné et ira jouer dehors avec ses amis.
Jorrvaskr se réveillait à son tour, sous les cris de gardes horrifiés. Chaque habitant pouvait le voir de ces yeux, ce spectacle macabre qui poussait chacun des membres de la ronde de nuit à garder la tête baissée.
" Comment cela avait il pu se passer ? se demandaient-ils, pourvu que ma tête ne saute pas "
Rien n'était venu perturber la chaude nuit qui s'était terminée quelques minutes auparavant et pourtant l'oeuvre était là, au dessus d'eux, cette oeuvre de l'homme qui s'était donné la peine de rédiger les quelques lignes annonciatrices de cette horreur.
Face aux portes se tenait droit le capitaine de la garde de Blancherive, contemplant sans un mot le corps nu et inerte d'une jeune femme, enfin, ce qu'il en restait. La jeune femme avait été décapité et lacéré comme si une bête sauvage s'était jeté sur la malheureuse. Son corps pendait lamentablement tendis que quelques malchanceux avaient été désigné pour tenter de la décrocher mais cela, le capitaine ne s'en souciait guère. Son regard se perdait sur le sol, là où trônait la pièce majeure de la sinistre oeuvre. Une tête de loup, la gueule ouverte vers le ciel et contenant celle qui avait été décroché du corps de la jeune femme un peu plus tôt.
*
Au delà des murs de la cité et des fermes, dans les calmes plaines qui l'entouraient, un homme en armure jaune de garde marchait, un sac de voyage sur l'épaule et le visage recouvert d'un masque arborant un large sourire. Seul dans les immenses plaines et se rappelant encore chaque détail de l'oeuvre qu'il laissait derrière lui, Der Richter marchait tout simplement.