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 Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal

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Eraol le Savant
Stratège Orque
Eraol le Savant


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Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal Empty
MessageSujet: Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal   Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal EmptyJeu 27 Fév - 0:46

Le Pacte du Sang : La quête d'Eraol

Acte II: Dushnikh Yal
Un silence de mort entourait les trois orques qui avançaient en silence.  Seul le hurlement du vent venait battre leurs tympans. La route avait été longue et ils étaient las. A chacun de leur pas, le poids de la boue dans leurs bottes devenait un fardeau de plus en plus lourd. Ils se dirigeaient vers la forteresse Orque proche de Markarth, symbole même de la colonisation nordique avec sa sanglante histoire, étroitement liée au peuple Crevassais, martyr de Bordeciel. Eraol ne savait rien de la forteresse locale, car il se rendait rarement dans cette région montagneuse et humide. L'endroit était propice aux embuscades et Parjures comme brigands pullulaient, surtout en ces temps sombres. Ainsi, pas question de bivouaquer cette nuit, ils comptaient atteindre la forteresse avant le matin, où ils seraient certainement acceuillis. Depuis l'alliance avec Largashbur, Eraol avait encore gagner en prestige et de nouveaux orques avaient rejoins par petits groupes les forteresses, fuyant les villes et rejoignant leurs frères. Ce n'était que le début d'un mouvement qui grossissait à vue d'oeil. Dushnikh Yal était la prochaine étape. Il n'avait envoyé aucun messager pour s'annoncer cette fois-ci. Allait-il le regretter ? Il ne voulait pas perdre de temps et rassembler toutes les forteresses derrière sa bannière au plus vite, surtout avec le mauvais présage dont il avait eu connaissance à Largashbur. La peste se répandait, et il fallait s'unir pour vaincre les maux qui allaient s'abattre sur Bordeciel.

Eraol avait donc quitté Narzulbur un semaine après être revenu de son périple chez Urzog. Il avait pris les deux mêmes gardes pour la route, qui s'étaient montrés d'excellents guerriers. Avant de reprendre la route, il avait mis un peu d'ordre sur ses terres et prier maintes fois Malacath. On commençait à faire des provisions en présage des difficultés qui s'annonçaient, et on avait acceuillis de nouveaux orques, qui emmenaient avec eux le savoir de l'agriculture, permettant de commencer à envisager la culture de quelques champs devant les murailles de la forteresse. La mine extrayait chaque jour d'avantage d'ébonites et d'orichalque qu'on fondait immédiatement ou stockait à l'arsenal.

Déjà ils arrivaient à la forteresse, éclairée par des torches et d'où venaient des clameurs. Le soleil ne se léverait que dans plusieurs heures et c'était très étrange que tout le monde s'y affaire déjà. Seuls les chasseurs et les guerriers de gardes devaient être éveillés, c'est à dire une poignée ridicule d'orques. Il y avait une garde de trois orques devant les portes, closes, et ils avaient les armes tirées. Eraol fronça les sourcils. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Ils étaient attaqués ?


Les gardes avaient l'air surpris de voir des orques approcher, mais ils ne rangeaient pas pour autant leurs armes et Eraol s'avança à leur rencontre.


- Salutations mes frères, je suis Eraol-gro-Uzul, de Narzulbur, je...
- Bienvenue sur nos terres, Eraol-gro-Uzul, lança un garde, le coupant tout en l'inspectant du regard, visiblement méfiant. Nous avons entendu parler de toi et des paroles que tu prêches. Nous n'attendions pas ton arrivée, et elle intervient dans des conditions pour le moins étrange. Notre chef, Balar-gro-Vozur viens d'être assassiné.

Eraol mit quelques secondes avant de réaliser l'ampleur de ce qu'on venait de lui annoncer. Le second garde avait entre temps filer pour prévenir la chamane et le fils du chef, qui avaient, selon les lois de Malacath pris temporairement la tête de la tribue. La situation devait être avant tout éclaircie : qui avait tué le chef ? Si ce n'était pas revendiqué ce n'était certainement pas un orque et cela n'intervenait donc pas dans le processus classique de succession. Il s'agissait d'un tueur extérieur à la forteresse selon Eraol, dont l'esprit vif avait fait rapidement un tour de la question. On les fit bientôt entrer et ils furent conviés à la table de la longère du fort, où les attendaient la chamane et le fils aîné de Balar, visiblement à cran.

- Eraol. Navré de vous recevoir dans ces conditions. Vous comprendrez que le contexte est un peu particulier et que nous ne pouvons être des hôtes parfaits. Nous savons pourquoi vous venez, mais il est encore trop tôt pour parler de politique. La mort... L'assassinat de mon père recquiert toute mon attention.

- De plus...

C'était la voix tremblante, plus proche du bêlement de la chèvre que de la parole, de la chamane qui s'élevait. Une vieille pie mauvaise et conservatrice, comme la plupart des chamanes, mais avec ce côté sournois et malsain en plus. Cette femme ne se contentait pas de servir le Code de Malacath, elle le poussait à des extrêmes largement discutables. Eraol le savait car s'il ne connaissait rien du fort, la réputation exécrable de la chamane traditionaliste qui y appuyait son influence, elle, était passée au-delà de ses palissades.

- Vous arrivez, promettant monts et merveilles sous votre bannière quelques heures après l'assassinat de notre chef... Dans des conditions plus qu'étranges... Vous n'êtes pas blancs de tout soupçon, Eraol-gro-Uzul, vous dont l'épée a jadis été impériale...

Si cette femme n'était pas chamane, l'Orque l'aurait volonté décapiter sur le champ, tarissant la source de son poison de manière radicale et efficace. Cela faisait des années longtemps que son ancienne appartenance à l'armée du pouvoir impérial ne lui avait pas été reproché, mais il n'était pas étonnant qu'une telle personne s'en serve contre lui pour le décrédibiliser.

- Je ne sais pas si c'est bien le lieu et l'heure de faire remonter à nouveau mon passé, sorcière. Mais c'est sous un serment d'allégence à Malacath et aux Orsimers, non à l'Empire, que je vis. Chacune de mes prières n'est adressée qu'à notre Prince et jamais à l'empereur. Cela n'a d'ailleurs jamais été le cas. J'ai voyagé durant ma jeunesse, ait été éloigné de mon peuple, et cela n'a fait que renforcer mon amour pour ce dernier. Mon voyage a été initiatique, et non pas intéressé. Mon retour était prophétique, annoncé avant même mon départ, et donc lui-même désinteressé. Je n'obéis qu'aux intérêts des orques, si vous semblez prétendre autre chose... Mais là n'est pas la question. Je ne comprends pas vos accusations.

- C'est pourtant simple... Le chef de Narzulbur, qui rassemble les forteresses, arrive comme une fleur la nuit où notre chef meurt. Cela facilite ses projets, une forteresse sans chef...

- Nous avons des lois et des coutumes qui régleront cette affaire. Je ne suis pas là pour prendre la place de chef. Je crois que vous avez l'esprit pleins de préjugés sur ma venue et mes hypothétiques ambitions, chamane. Mais nous verrons ça en temps voulus...

- Il a raison, répondit le fils. La mort de Balar est inquiétante. Aucun de mes frères n'est aussi légitime que moi à sa succession et aucun, ni moi, n'étions prêt à l'affronter pour prendre sa place. Il a été froidement tué dans sa chambre par un assassin. Mais qui ? La forteresse vit en autarcie ces derniers mois...

- Pas totalement... Il y a deux jours... Rappelez-vous ces marchands, venus aux portes de la forteresse pour commercer...

- Ils n'y sont pas entrés. Comment ?

Eraol intervint alors à nouveau :

- C'est alors notre seule piste, et il me faut être lavé de tout soupçon. De plus, cette affaire doit être conduite au plus vite pour le bien de la forteresse. Ces marchands, où allaient-ils ?

- Ils allaient écouler leurs marchandises à Solitude si ma mémoire ne me fait pas défaut.

- Permettez-moi de me lancer à leur poursuite, ils doivent camper à l'heure actuelle et n'être que peu éloignés, les charettes de marchandises sont lentes et prudentes, surtout dans cette région dangereuse.

- Attendez. Je viens avec vous. Je suis Gron-gro-Balar, l'héritier légitime de sa place. Moi et moi seul, je viendrais avec vous, sur les traces du tueur.

- Je ne vous promet pas qu'il soit dans les rangs de ces marchands...

- Je le sais. Mais c'est la seule piste que nous avons. Pendant ce temps, nos chasseurs inspecterons les environs...


[Hj: je m'occupe de la mise en page demain Smile]
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Siigonis
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Siigonis


Messages : 17
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Age : 32

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MessageSujet: Re: Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal   Le Pacte du Sang, Acte II : Dushnik Yal EmptySam 8 Mar - 13:28

Les temps commençaient à sembler long à l'argonien. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas reçu de contrat. Encore plus longtemps qu'il n'en avait pas reçu un digne d'un réel intérêt. Mais enfin il allait pouvoir se changer les idées? De manière plaisante qui plus est.

Il était penché sur des parchemins qui lui servaient de support pour ses plans. Il tentait de créer une arbalète fixable au poignet, dont les branches se replieraient lorsqu'il ne l'utiliserait pas. le plus gros problème était la corde qui permettrait de lancer le projectile. Il ne fallait pas qu'elle pende mollement le long de son bras. Elle pourrait s'accrocher dans son équipement lors d'un mouvement. Ce serait préjudiciable. Relevant les yeux reptilien, Siigonis aperçu le messager de la confrérie qui s'approchait de lui, cherchant une lettre dans son sac, et qui lui tendit. Après avoir accomplit sa mission l'homme partit, laissant l'assassin seul, afin qu'il découvre sa nouvelle mission.

Brisant le sceau de la confrérie, il se mit à lire. Sa cible n'était autre qu'un chef orque, Balar-gro-Vozur. Dirigeant d'une tribu vivant dans les plaines de la crevasse, à Dushnikh Yal. Le contrat devait être exécuté rapidement. Avant que cet adepte du prince comme ils disaient, ne soit remplacé par son fils. Et si cela arrivait, c'était le fils qu'il fallait éliminer. Le contrat était intéressant, et pas sans risque. Cela commençait à devenir vraiment intéressant. Et cela changeait des précédentes victimes qui étaient de simples individus isolés.

Se levant, Siigonis jeta quelques pièces sur la table, payant son du. Il prit sa choppe qu'il finit d'un trait, la reposant sur la table, et s'en alla, sans le moindre regard pour qui que se soit. Il avait toujours été le vilain petit canard de cette taverne. Un être étrange qui ne parlait que le minimum. Personne ne venait tenter une discussion avec lui, et il le préférait. Il pouvait se concentrer à autre chose. Le développement de ses armes, par exemple. Ou commencer à réfléchir à son plan d'attaque. Ce ne serait pas aussi simple que de coutume, et tout l'intérêt était là. Les chasseurs cherchaient toujours des proies plus glorieuses.

Refermant sa cape tel un manteau autour de lui, il tira sur son capuchon et prit la direction de la confrérie. Il passa la porte tel une ombre et se dirigea vers son lit. Il ne possédait pas sa propre chambre, pas encore. Mais il avait au moins son coffre. Avec ses quelques affaires dedans. Mis à part son épée, rien ne pouvait réellement lui servir parmi toutes ces choses entassées. Ah si. Eventuellement son marteau de forge, qu'il plaça dans son sac. Après avoir examiné le fil de la lame, rassuré par le tranchant, il la replaça dans son fourreau qu'il attacha à sa ceinture. Son armure de queue était en parfait état de fonctionnement, et après une rapide vérification, ses griffes de poignet également. Il ne lui restait plus qu'à partir.

Ecailles-Froides prévint la première personne qu'il croisa dans cette grotte aménagée. Sa soeur lui fit comprendre d'un signe de tête qu'elle avait comprit, et qu'elle ferait passer le message. Il la salua et retourna dans le froid de Bordeciel. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'objectif du moment fut trouvé. Cet homme qui, contre rémunération, pouvait emmener quelqu'un ailleurs. Sur demande de la destination. Le moyen le plus économique, après l'achat d'un cheval. Dont il ne se sentait pas capable de prendre soin, sauf en cuisson. Il allait donc devoir s'asseoir aux côtés d'un homme dont il ne savait rien et avec qui il allait falloir parler. Heureusement, cela n'était que durant quelques heures. Quelques heures de conversations lassantes perturbant la vue de ses magnifiques paysages.

Les heures passaient. Le soleil laissait place à la nuit. L'assassins se fit un camp de fortune, à côté du village, préférant éviter la compagnie. Le lendemain, il reprit sa route. A pied cette fois. Il avançait, infatigable, imperturbable, et résolut. Les heures et les jours se succédaient, sans que quoi que se soit d'anormal ne se passe. Si des loups rodaient autour de son campement, c'était bien ce qu'il y avait le plus à craindre. Autrement dit, une morsure ou deux, et de la peau à tanner pour faire de nouveaux vêtements. Et accessoirement un peu de nourriture.

L'argonien survécut sans le moindre problème jusqu'à son arrivée au village de Folpertuis. Certain de sa proximité avec la tribue orque, il prit une chambre dans une petite auberge, et commença à écouter ce qui se disait. La chance était avec lui, des marchands étaient de passage, et ils comptaient se rendre là où il devait littéralement exécuter son contrat. Il fallut que peu de temps avant que l'argonien ne parvienne à se faire accepter par les deux hommes et le khajiit. Après tout, il était armé, prétendait savoir se défendre et porter quelques outils intéressants dans son sac de cuir. Avec ses habits, Siigonis, savait bien qu'il n'avait pas l'air d'un marchand. Il prétendait que c'était pour avoir l'air moins attirant, et éviter quelques ennuis. L'explication semblait tenir la route.

Ils reprirent leur trajet ensemble, les marchands parlant de tout ce qu'ils pourraient raconter à ce peuple orque, et également ce qu'ils auraient à leur vendre. Ils n'étaient pas du genre à accepter des pierreries ou de la soie. Il fallait donc la jouer finement, même si c'était des imbéciles. Tant que ça ne protégeait pas, ou ne coupait pas, ils ne prenaient pas. Mais un bon forgeron pourrait éventuellement se démarquer..

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua qu'ils étaient arrivés à destination que lorsqu'il entendit une voix orque demander de faire halte, et de se présenter. Le Khajiit s'occupa de présenter le groupe, à l'exception de l'argonien. Il réalisa en ce tournant vers l'homme lézard qu'il ne savait rien de lui, ou presque.

"L'on m'appelle Yelnicin, et ce, depuis ma naissance au marais noir. J'ai été surnommé le poisson... Ridicule je sais... Mais j'aime passer mon temps dans l'eau. Quoi qu'il en soit, je suis un excellent forgeron. Je peux faire des armes solides et élaborée. Je vend mes services aux peuples que je croise."

Pendant qu'il parlait, Son regard ne s'attarda pas sur les gardes. Ceux-ci avaient les yeux fixés sur la charrette et ce qui s'y trouvait. Il en profita donc pour examiner les défenses. Sur chaque tour, un garde, ainsi que les deux à l'entrée. Visiblement, l'intérieur du camp lui restera inconnu, et ce jusqu'à ce qu'il décide d'y entrer durant une nuit. Mais il semblait y avoir un bon nombre de peaux vertes tout de même. Il allait falloir faire attention.

Ce qui devait arriver arriva. Malgré les tentatives de négociations des marchands, ils ne purent rentrer. Des gardes bien intraitables, malgré ce qui pouvait leur être proposé. Les commerçants errants n'avaient pas d'armes à vendre... Si seulement ils savaient ce que l'argonien portait sur lui, ils auraient put aisément rentrer et aurait été traités comme des princes...

Ils reprirent donc leur chemin, sur quelques courtes distances, faute à la journée qui était déjà avancée. Ils installèrent leur campement légèrement en retrait de la route. Les tentes furent montées, le repas préparé. Puis ils allèrent se coucher, laissant l'argonien prendre le premier tour de garde. Lorsque l'heure de la relève se présenta, il dit aller à la chasse. Après tout, c'était de nuit que les animaux étaient de sortie.

Il s'éloigna du campement, rejoignant la forteresse. Il y avait toujours les gardes, de chaque côté de la porte. D'autres faisaient le tour du chemin de rondes, d'un pas lent, presque las. Ca allait changer sous peu.

Siigonis prit appui sur un rocher, près de la palissade, et sauta dessus, s'accrochant entre deux pointes de bois taillé. Il réussit à se hisser à l'intérieur, restant à l'ombre des reliefs. Cherchant des formes de vies à proximité, ils repéra facilement les gardes en hauteur, et tout aussi facilement les autres. Ils étaient autour du feu, leurs armes à portée de main. Il faudrait être discret. L'assassin se déplaça silencieusement, rejoignant ce qui semblait être le plus digne d'héberger un dirigeant. Même l'argonien était habitué à de meilleures conditions de vie. C'en était presque déplorable. Quoi qu'il en soit, il entra discrètement après un regard rapide à l'intérieur. Aucune lumière n'était allumée. C'était déjà une bonne chose. Il s'infiltra, restant toujours près des murs, dans les angles. Plutôt que de se déplacer comme un être civilisé, sur ses deux jambes, il préférait être proche du sol. Un regard dans sa direction ne permettrait pas forcément de le remarquer.

Un regard dans une pièce, ce n'était pas la bonne. Un jeune orque dormait. A la deuxième, pareil. Le sommeil semblait agité. Quant à la troisième... Enfin, la bonne personne il semblerait. Ecailles-Froides s'approcha, et se redressa devant le lit. La faible lueur provenant de la lune projetait une ombre sur le chef. A voir l'étendue de celle-ci, il était évident qu'elle serait mortelle. Relevant son bras droit, l'argonien ferma le poing au dessus de la tête de la peau verte. Il activa ses griffes d'acier, et les yeux de se proie s'ouvrir. Il avait le sommeil léger. Sans réfléchir, les lames s'enfoncèrent dans les yeux. Plus aucun bruit n'était audible. Le corps musculeux avait déjà cessé de bouger. Le coup avait été violent il fallait croire. La surprise l'avait rendu plus rapide, et sec.

Il retira les lames des yeux de la victime, les essuya sur les vêtements du mort, à l'intérieur, que cela ne soit pas trop visible. Il avait beau être un assassin, il avait tout de même un minimum de respect pour ses cibles. Il rétracta les lames, et regarda le cadavre, impassible. Siigonis cherchait du regard ce qu'il pourrait prendre comme preuve du meurtre. Le collier semblait une bonne idée. Tout le monde pouvait faire la différence entre celui-ci et les quelques os qui ornaient le cou des orques autres que le dirigeant.

Sortant de la pièce, toujours se tenant non pas accroupit, mais usant aussi de ses mains pour avancer, l'argonien remarqua avec plaisir qu'il n'y avait personne sur le pied de guerre. Une bonne chose. Sortir de cette forteresse serait donc aussi simple que d'y entrer. Aucun orque semblait avoir réellement bougé. Certains mangeais, d'autres jouais aux dés, enfin, ceux qui étaient sur les chemins de rondes, marchaient, de façon inattentive. L'assassin se dirigea vers une petite tente, et vit que c'était le garde manger. Il y prit trois lapins, et ressortit, content de sa chance. Il n'en sera que plus crédible auprès des marchands. Il grimpa sur les peaux servant de toile, se hissa à nouveau sur la palissade, et se laissa tomber de l'autre côté.

Il se tint accroupit le temps d'être hors de vue des orques du camps. Déjà, il croyait entendre de l'agitation. Mais il n'en avait cure. Il retrouva les marchands, déposa les lapins, pour preuve de sa chasse devant l'un des nordiques qui avait à son tour prit la garde, et alla se coucher. Il allait rester quelques jours avec ses marchands avant de les laisser. Cela lui ferait une bonne couverture. Et sur cette pensée il sombra dans le sommeil, content de sa réussite.
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