L'impératrice des trépassés.

Des jours entiers s’étaient écoulés, et la jeune khajiit pouvait entendre le fracas des vagues sur les rochers gelés. Elle se repérait par rapport aux étoiles, un de ses morts-vivant, un ancien astrologue était capable de la guider dans les immenses plaines gelées du pays nordique. Sa main vint caresser le loup spectral qui marchait à ses cotés. Ses yeux bleus parcouraient le paysage balayé par les vents gelés, à la recherche du moindre indice sur sa route.
-Es-tu sur de prendre la bonne direction ? Demanda-t-elle
-Tout a fait maîtresse. Répondit le non-mort. Nous arriverons à Aubétoile dans la fin de journée.
L’astrologue était un impérial, tué par des sombrages alors qu’il abordait les couleurs de l’empire en tant que représentant. Mais ces imbéciles de nordiques n’avait pas fait la différence entre un combattant et un Erudit. C’était une chance pour Aevia d’être tombé sur son cadavre, le mort lui avait demandé un service, avant de partir rejoindre les dieux. La nécromancienne avait accepté à condition qu’il la guide jusqu’à Aubétoile. En échange, elle se rendrait à Fordhiver et donnerait la missive du vieil homme à son collègue nordique pour leurs recherches communes sur les anciens artefacts, notamment ceux à Saarthal.
Un crissement perturba la tranquillité de la jeune nécromancienne, ses oreilles de félin avaient l’ouïe fine, et elle avait entendu le bruit caractéristique des armures en peau et des lames d’acier rudimentaire qu’affectionnaient particulièrement les barbares de Vendeaume. En y repensant, elle n’avait pas fait attention au fait que son serviteur astrologue possédait toujours son symbole de l’Empire qu’il avait hérité de son père.

-Cette terre appartient aux Nordiques ! Mort à l’Empire.

Le loup spectral de la nécromancienne se précipita vers un homme, le saisissant à la gorge, alors les sombrages se concentrèrent sur l’invocation jusqu’à ce que l’un d’eux se reçoive une flèche magique en plein crâne. En observant d’où provenait la flèche, ils constatèrent que la flèche avait été tiré par la khajiit qui quelques secondes plus tôt n’avait pas une seul arme sur elle. Alors qu’elle encochait une autre flèche. Le mort-vivant de l’astrologue caché derrière elle prit la parole.

-Libérez moi maîtresse, je suis inutile dans ce combat. Aubétoile se trouve à quelques heures de marche à l’est, droit devant en suivant la route. Je sais que ce n’était pas prévu dans le contrat mais…

-Ne t’en fais, je considère ton contrat comme remplie. Vas en paix, je tiendrais ma promesse.

Alors qu’elle rompait le lien nécrotique, et que le non-mort retournait en paix en Sovngarde, d’autres soldats accoururent jusqu’à la nécromancienne. Cette fois, ce ne furent pas des sombrages, mais des impériaux. Avant de disparaître totalement, l’Astrologue lui dit son nom Provenius, ancien mystique et mage de cyrodill, il lui tendit le blason des mages impériaux et lui souhaita bonne chance. La nécromancienne le remercia alors que le corps devenait poussière, elle se tourna vers les sombrages et lança de sombres incantations semblables à un requiem funèbre. De là, elle releva deux sombrages grâce à la nécromancie, ceux-ci se joindre à la bataille. Mais contrairement à Provenius, eux n’était pas libre de leur désires et leurs esprit était fermement maintenu par la noire volonté de la nécromancienne. Elle se saisit d’une gemme spirituelle noire et entama les antiques incantations d’une magie qu’elle libera, relevant tous les cadavres ennemis à son aide. Au même moment la légion engagea le combat, mais allié ou ennemi ?

[Désolé c'est basique ^^]

Le soleil allait bientôt se coucher, ses derniers rayons illuminaient les cimes des arbres. Marius instaura le régime de nuit, système alternant les rondes entre chaque escadron. Il libéra ainsi l'un des deux n'ayant pas à veiller cette nuit. Ils avaient bien travaillé aujourd'hui. En effet, depuis deux jours, depuis son arrivée donc, les soldats avaient commencé à hisser les palissades du camps, surmontant une petite courtine en pierre et à creuser un fossé, rempli des pieux en bois. Le système défensif commençait donc à pendre forme. Mais pas le temps de lésiner dans la Légion ! Cette nuit, le capitaine emmènera avec le troisième escadron. Il comptait manœuvrer en bords de mer. Il avait réfléchit à des tactiques de batailles pour cette escadron d'archer. Parlons en d'ailleurs. Après avoir fait le tour du camps, Marius se rendit compte qu'en fait, plus des trois quarts des effectifs étaient composés d'Impériaux. En effet, les Rougegardes étaient retournés dans l'Enclume pour se défendre, de même pour les Brétons et les Argoniens. Les Orques étant des troupes de chocs, ils n'étaient pas là, de même pour les elfes. Il ne restait donc plus que des Impériaux et des Khajiits.

- Troisième escadron on se remue le fion ! On sort, que tout le monde prenne son arc, des flèches, son armure légère et son épée. Vous avez cinq minutes pour vous présenter devant la porte Nord ! Allez allez !

Tous furent en place dans le délai, et suivirent leur officier, arc sur le dos, épée au fourreau et au pas de course. Dans ces étendues glacées, jouxtant la mer des Fantômes, c'était dur de courir, y comprit pour Marius. Mais l'endurance est primordial pour un soldat. Marius escomptait pousser sur une demi dizaine de lieue vers l'est, vers Aubétoile donc. Il ne voulait pas non plus trop s'approcher, si un combat était engagé contre la garde de la ville, le troisième escadron se ferait massacrer. C'est pour cela qu'au bout d'une vingtaine de minutes ils s'arrêtèrent. Assez de chemin dans ce sens là.

- Allez les gars. Nouvelle configuration de bataille : je vous deux lignes de dix hommes. Première rangé en appui sur un genou, les autres debout, arc bandé pour tout le monde. Les autres assurent le ravitaillement et ...

- Chef ! Là bas il se passe un truc pas normal

Ce soldat venait de couper son officier, c'était un jeune homme impérial, aux cheveux longs et bruns. Marius le fixa puis le félicita de son esprit d'initiative, mais rappela à tout le monde qu'il ne tolère aucune entorse au règlement, sauf si nécessité oblige.

- En avant, par deux colonnes de dix les gars, suivez moi !

Tous se lancèrent en ordre de marche, obéissant immédiatement. Très vite ils reconnurent les peaux miteuses des soldats Sombrages et le prix des armes. Mais que combattaient ils donc ? Un seul être apparemment, cependant leurs nombres avaient l'air assez élevé. Marius s'arrêta net :

- DEUX LIGNES ! FEU A VOLONTE !

Les soldats se mirent en place, comme l'avait décidé Marius juste avant et firent feu. Les Nordiques ne les avaient pas encore vu; Bien ils profiteraient donc de l'effet de surprise ! Mais devant les flèches impériales et leur adversaire inconnu, les Sombrages ne purent tenir longtemps et fuirent. Le capitaine lança une dizaine d'homme sécuriser la zone et alla vers l'inconnu, inconnue même, c'était une Khajiit.

- Bonsoir, veuillez décliner votre identité aux représentant de la Légion en Bordeciel !

[ T’inquiètes moi aussi ]

Les impériaux avait tiré sur des sombrages, mais aussi sur ses morts-vivants. Et ceci énerva profondément la nécromancienne. Puis le supérieur se présenta face à elle en lui ordonnant de décliner son identité. Alors, la Khajiit fixa l’impérial de ses yeux de glaces. Alors que ses morts-vivants la rejoignaient. Certains d’entre eux avec des flèches impériales. Le sourire aux lèvres, la nécromancienne ordonna d’une voix sur et grave.

-Soyez polies mes mignons et rendez aux impériaux leurs munissions.

Les morts s’avancèrent face aux impériaux et retirèrent les projectiles de leur corps pour les jeter aux pieds des impériaux. Tout ceci dans le but de les intimider, et Aevia était assez fière du résulta, notamment en voyant les plus jeunes soldats ressentir la peur. Mais la nécromancienne conserva une expression neutre face à la terreur des plus jeunes, et se concentra sur le capitaine.

-Je suis la nécromancienne Aevia.

Sur ces mots, elle montrant le symbole de la légion que lui avait donné Provenius. Et juste après elle claqua des doigts, rompant le lien avec les serviteurs morts-vivants et les sombrages retournèrent à la poussière dans d’atroces gémissements. Ils n’iraient pas en Sovngarde, la nécromancienne leur réservait un sort différent. Les âmes des sombrages s’en retirèrent vers divers gemmes spirituels noires, celles-ci brillèrent d’une aura inquiétante, et dans un ultime cri d’angoissé les âmes supplièrent pour leur salut. Ensuite la nécromancienne rangea les artefacts dans son sac et à ses cotés revint son fidèle animal fantomatique.

-J’ai été avertis que l’armée de l’Empire avait besoin de renfort. Je me suis donc porté volontaire pour vous débarrasser des sombrages. Après tout, nous avons besoin de toute l’aide disponible, n’êtes-vous pas d’accord capitaine.

Elle saisit sa capuche et la remit sur sa tête, celle-ci couvrit presque tout son visage, ne laissant transparaître qu’un visage neutre, dénué d’émotion. Elle se tourna vers le tas de poussière qu’était devenu le corps de Provenius et les mit dans une urne, elle allait confier les cendres à son ami de Fordhiver, lui saurait lui donner un enterrement digne de ce nom. Avec beaucoup de respect, elle déposa l’urne dans son sac, à l’abri des éventuels choques durant le voyage.

- Je suis la nécromancienne Aevia. J’ai été avertis que l’armée de l’Empire avait besoin de renfort. Je me suis donc porté volontaire pour vous débarrasser des sombrages. Après tout, nous avons besoin de toute l’aide disponible, n’êtes-vous pas d’accord capitaine.

- Ce n'est pas totalement faux Nécromancienne. Cependant il y a des moyens plus conventionnels pour servir la Légion, comme allez à Mornefort pour vous engager.

Marius l'observa, elle avait l'air d'avoir du caractère celle là. Mais de toute façon il ne comptait pas baisser lui non plus. L'Impérial planta la pointe de son épée dans la terre et pris appui dessus. Que pouvais bien faire un tel personnage ici. Sur ses plans, le secteur 4, là où ils étaient n'avait jamais été actif, mais au vu de cette soirée, c'était faux ! Il allait devoir faire une reconnaissance totale des lieux, bien établir le potentiel de chaque fortin possible, les différents campement possible, en fonction de l'exposition, de l'eau, des ressources ... Maintenant, il en été convaincu, un camps se trouvait à proximité.

- Mais je ne vous force pas bien entendu. Malgré tout ce qui viens de se passer, j'ai une question. Que faites vous là ? Comme vous pouvez le constater, ici est une zone de conflit et rare sont ceux qui voyage par ici.

Les soldats revinrent, la zone était sécurisée, cependant de nombreuses traces avaient été relevées. Une intense activités avait eu lieu dans la journée ... Marius en fut perplexe, nous étions encore au milieu de l'hiver, et déjà les Sombrages commençaient à remuer leurs queues. Quelques choses clochait. Enfin bref. Il attendait la réponse de la Khajiit, la laissant prendre son temps, et le mettant à profit.

- Sergent, ramassez toutes les flèches que vous pouvez, on les ramène, pas de gaspillage. Fouillez aussi les corps de ces hommes, et voyez ce que vous pouvez trouver. Ensuite vous replacerai les colonnes, je veux qu'on soit prêt à partir dès que j'en donne l'ordre. Exécution.

-Ce que je fais ici? Et bien disons que des nécromanciens officie dans l'une des grottes de la zone, d'où les nombreuses disparitions des pèlerins, promeneurs et sombrages comme impériaux. Après tout, les mages de la mort font peu cas du camps de leur victimes, ce qui les intéresse c'est leur expérimentations. Mais je ne suis point de cette trempe là, ce n'est pas en asservissant les esprits et les âmes que l'on acquière de la puissance. Je suis ici pour détruire ces nécromanciens et prendre leur QG. Bien entendu, je m'engage à libérer les innocents qui s'y trouve, excepté les sombrages, mais je pense que l'empire fermera les yeux quand à leur sort.

Aevia détestait les sombrages au moins autant, sinon plus, que l'empire. Et elle en était sur, l'empire fermerait les yeux sur ses expériences si elle les aidait en retour.

-Je ne fais pas partie de l'empire, j'aime beaucoup trop mon indépendance pour cela. Ce que je vous propose est une alliance. Donnez-moi des corps, et je vous offrirais en retour le soutien d'une armée de mort. Il y a cependant deux conditions à notre marché, je ne veux pas de corps appartenant à des civils ou des enfants. Pour deux raisons fort simples, la première est qu'ils sont trop faible, la seconde est que je ne suis pas un monstre, je rappelle ceux qui veulent servir l'empire par delà la mort ou les ennemis pour les retourner contre eux. La seconde condition est immunité diplomatique face à mon usage de la nécromancie. Car contrairement à vos beaux magiciens, je n'ai pas de limite dans l'élévation d'une armée de mort-vivant, du moins je n'en aurait plus grâce à un précieux artefact qui ce trouve dans la fameuse grotte que je cherche. Ensuite, si vous désirez m'accompagner pour prendre ce lieu stratégique, je n'ai rien contre.

Aevia saisit un parchemin dans l'une de ses deux sacoches et déroula un parchemin. Celui-ci indiquait l'emplacement de la fameuse grotte où s'étaient réunis les divers nécromanciens.

-Ce que je fais ici? Et bien disons que des nécromanciens officie dans l'une des grottes de la zone, d'où les nombreuses disparitions des pèlerins, promeneurs et sombrages comme impériaux. Après tout, les mages de la mort font peu cas du camps de leur victimes, ce qui les intéresse c'est leur expérimentations. Mais je ne suis point de cette trempe là, ce n'est pas en asservissant les esprits et les âmes que l'on acquière de la puissance. Je suis ici pour détruire ces nécromanciens et prendre leur QG. Bien entendu, je m'engage à libérer les innocents qui s'y trouve, excepté les sombrages, mais je pense que l'empire fermera les yeux quand à leur sort. Je ne fais pas partie de l'empire, j'aime beaucoup trop mon indépendance pour cela. Ce que je vous propose est une alliance. Donnez-moi des corps, et je vous offrirais en retour le soutien d'une armée de mort. Il y a cependant deux conditions à notre marché, je ne veux pas de corps appartenant à des civils ou des enfants. Pour deux raisons fort simples, la première est qu'ils sont trop faible, la seconde est que je ne suis pas un monstre, je rappelle ceux qui veulent servir l'empire par delà la mort ou les ennemis pour les retourner contre eux. La seconde condition est immunité diplomatique face à mon usage de la nécromancie. Car contrairement à vos beaux magiciens, je n'ai pas de limite dans l'élévation d'une armée de mort-vivant, du moins je n'en aurait plus grâce à un précieux artefact qui ce trouve dans la fameuse grotte que je cherche. Ensuite, si vous désirez m'accompagner pour prendre ce lieu stratégique, je n'ai rien contre.

- J'accepte, mais moi aussi je pose des conditions. Premièrement, votre utilisation de votre art ne me pose pas de problème, tant qu'il ne touche mes hommes. Je refuse que vous puissiez disposer d'eux, s'ils tombent aux combat. La mort est une libération, donc je vous interdis de les toucher. Je vous aide donc à éliminer cette menace potentielle, et en retour j'attendrai de vous un coups de main. Marché conclut ?

Il tendit la main, afin de signer ce pacte et de mettre sur la table l'honneur des deux clients. Si l'un d'entre eux ne respectait les clauses du contrat, il perdrait tout respect de la part de l'autre. La poignée de main échangée, Marius se retourna afin de prendre les dispositions, il renvoya deux de ses hommes pour prévenir le camps, seuls huit l'accompagneraient donc. Mais ce n'était pas important. Le camps serait commandé par un sergent, le même que celui qui commanda durant les quelques jours qui séparèrent la mort de l'ancien capitaine et l'arrivée du nouveau.
Ainsi donc, le jeune Impérial était sur le point d'investir une grotte remplie de nécromancien, allons donc, rien que ça. Mais ces hommes étaient tendus.

- Cap'taine ? On va vraiment accompagner cette Khajiit dans c'te grotte ? Avec des maggo ? Pas qu'j'ai peur hein, mais j'aimerai pas mourir comme ça quoi. Puis je veux pas obéir ensuite à l'un de ces monstres hein ! Je préfère rester vivant moi.

- Vous inquiétez pas soldat. Il y a pas de quoi, nous n'attaquons pas un ennemi surpuissant de plein fouet : primo nous profiterons de l'effet de surprise. Secundo, une nécromancienne nous accompagne, qui plus est, elle a déjà fait ces preuves, si vous n'êtes pas convaincu regarde autour de vous les corps des Sombrages. On en a à peine tué la moitié. Et tertio, on est en pleins hiver. Donc on risque pas trop. Mais lorsque le printemps arrivera et que les hostilités reprendront, je n'ai pas envie de mourir ou de voir disparaître une patrouille entière dans les bois à cause d'eux. Dites vous bien quand les tuant maintenant, on assure notre survie pour plus tard.

- Mouais, vous avez raison. Dans c'cas là, j'accepte de vous servir jusqu'au bout Cap'taine.

Marius se retourna, la nécromancienne lui montra sa carte, la grotte n'était pas très loin. Tant mieux, ils se mirent tranquillement en marche. Quittant la côte pour s'enfoncer dans les collines blanches du Clos. Les impériaux marchaient en deux colonnes, distinctes, séparées d'une dizaine de mètres. Lui se tenait entre les deux. Ainsi il pouvait diriger, tout en écartant la possibilité qu'un projectile magique les emporte tous d'un coup. La Khajitt était à ses cotés.

- Je manque d'éducation dame. Je ne me suis pas encore présenté. Je suis Marius Severus Julianii, capitaine du quatrième corps de sapeurs impériaux. Le nom est long mais ça ne représente pas beaucoup. Seulement une unité que l'on a laisser dans un trou perdu. Sauf que maintenant que je la commande, cette période est révolue. Enfin bref, on arrive, et je doute que cela vous intéresse que je vous raconte ça ...

La grotte n'était apparemment pas gardée de l'extérieur. Cependant mieux valait il être prudent. Tous se mirent en position de tir, Marius dégaina son épée. Puis il avança, avec un soldat, en direction de ce trou s'ouvrant dans le flanc de la colline pour voir su quelque chose allait bouger.

Aevia accepta les thermes du contract et serra la main de l'impérial qu'elle trouvait plutôt à son goût. Mais l'heure n'était pas à la romance, elle était à la guerre et au combat. Alors elle se dirigea avec le groupe vers la grotte accompagnée des impériaux qui formaient une escorte autour d'eux. Alors qu'ils approchaient de plus en plus de la grotte, les soldats tirèrent leurs armes, et Aevia pria pour ne pas les emmener vers leur perte, notamment que beaucoup d'entre eux étaient encore très jeune. Elle grâce à son ouïe fine et à l'utilisation du mot « monstre » elle devinait aisément la terreur des jeunes.
La nécromancienne inspecta la porte que les nécromanciens avaient placé, une porte gardé par la magie nécrotique. Un véritable jeu d'enfant pour elle, alors elle exécuta quelques signes ésotériques et se plaça d'une certaine façon avant de prendre une dague et de s'entailler la paume, alors dans une incantation chanté, elle imposa sa paume sur la porte qui s'ouvrit d'elle même sans aucun piège.

-Restez sur vos gardes, le moindre cadavre peut être une arme ici, même celui d'un rat.

Sur ces mots, elle invoqua deux loups spectraux pour prévenir à toute éventualité. Là les loups repérèrent des corps de sombrages, mort récemment, sans doute entré par effraction, des draugr jonchaient le sol, en tout cela faisait une dizaine de cadavre. Kalyas en releva deux et commença à bruler les corps.

-J'ai épuisé beaucoup de réserve lors de mon combat contre ces imbéciles de sombrage. Alors brulez les corps si vous ne voulez pas qu'ils se relèvent.

Elle continua son chemin en compagnie de ses deux serviteurs non-mort, les loups ayant rejoint la mort du fait qu'elle n'ait plus besoin d'eux. Elle envoya les morts en première ligne, armés de puissantes hache de guerre en acier. Ceux-ci se déplaçaient lentement, mais au moins ils repéraient facilement l'ennemi de leurs yeux luminescent. C'est d'ailleurs ce que l'un d'eux fit, il repéra deux nécromanciens dans une pièce où ils torturait un soldat impérial et un civil. Aevia envoya ses deux morts en faisant signe aux impériaux de ne pas fait de bruit.

-Tu laisses encore des serviteurs trainer! Fit un nécromancien

-Mais ce n'est pas les miens! Protesta le second.

Avant qu'il n'aient le temps de dire quoi que se soit, les deux morts leur fendirent le crâne d'un coup de hache au même moment. Aevia s'engagea ensuite dans la salle débarrasser de la menace. Elle s'approcha de l'impérial survivant, et celui-ci était mal au point mais devrait survivre. Elle saisit une fiole contenant un liquide rouge et le versa sur les blessures du soldat. Là le fantôme du civil se manifesta.

-Sauvez mon frère! Gémit le spectre.

-Il va s'en sortir. Se contenta de répliquer Aevia. Il faut que quelqu'un veille sur lui, mais un nécromancien pourrait passer.

-Puis-je faire quelque chose?

-Oui. Ma magie vous donnera une certaine consistance, je vous laisse votre libre arbitre, ainsi je garderait le contrôle de mes serviteurs.

-Merci.

Aevia murmura une incantation, et le fantôme se fit plus tangible.

La nécromancienne ouvrit la porte, et permit au groupe de pénétrer cette groupe. La petite troupe n'avait vu personne à l'entrée, mais l'intérieur était nettement plus remplis : des cadavres, humains ou mort, et même leurs premiers adversaires un peu plus loin. Cependant ils n'eurent pas à s'en occuper, des morts redressés par la Khajiit s'en occupèrent eux même. Leur travail se limitait donc à rester sur leur garde pour le moment.

-J'ai épuisé beaucoup de réserve lors de mon combat contre ces imbéciles de sombrage. Alors brulez les corps si vous ne voulez pas qu'ils se relèvent

- Très bien, dans ce cas là on va le faire. Allez les gars on brûle tout.

La perspective de se voir relever ces corps pourrissant n'enchantée guère le jeune Impérial. C'était vraiment sordide. Un truc de magicien ça. S'il y avait bien une chose que Marius détestait c'était peut être ça. La magie, c'était certes utile, oui peut être, mais il n'aimait pas ça. Au contraire, les peuples tournés vers celle ci le dégoûtaient au plus haut point. Citons seulement les Elfes. Ce qui faisait la valeur d'un homme à ses yeux, c'était son instinct, qui lui permettait de survivre et de surmonter les épreuves qui se présentées en usant de sa force et de son intelligence. C'était une des raison pour lesquels il aimait la guerre : c'était un formidable domaine. Plus encore que la magie, et plus complexe encore ! Apprendre un sort, acquérir une maîtrise de tel ou tel domaine, c'était dur, mais on se remuant on y arrivait, tôt ou tard. Dans le cas contraire c'est que l'on était un faiblard. Améliorer sa maîtrise d'une arme ou ses performances physiques revient au même. Mais la guerre se révèle plus subtile, en plus de soi même, il faut compter ceux avec qui l'on se bat ET ses adversaires. Ça devient une discipline mêlant social et combat. Et là, ça se compliquait. Enfin bref on est pas là pour débattre de tacticologie, ni de magie d'ailleurs non plus. Ils avançaient encore dans les couloirs, et venait de tomber sur deux prisonniers. Ils implorèrent de l'aide, enfin ils, la situation paraissait bien compliquée : un cadavre et un spectre. Rien de bien rassurant.

- On nage en pleins délire là ! dit un soldat

- Vous n'avez pas tort soldat, mais on n'est pas là pour admirer le paysage. Rien de tout ça ne me plaît vous savez, mais il faut le faire. Restez sur vos gardes et faites passez le mot. Que tout le monde dégaine ses armes de poing, j'espère que tout le monde en a au moins une. Vu les stocks qu'on a au camps ça ne m'étonnerait guère.

- Non mon capitaine, on a tous pris soin de nos épées.

Ils continuèrent d'avancer, lentement, silencieusement. Du bruit parvenait à leurs oreilles. Sans doute Aevia s'en était elle rendue compte depuis longtemps. Mais tout le monde ne possède pas de griffe, et une ouïe et une vision améliorée. Les Impériaux n'avaient pas de surperformances physiques ni intellectuelles. Juste une facilités en ce concerne la gestion, tout domaine confondus. Enfin là on s'étale encore. revenons à nos moutons, enfin à nos cadavres. Marius s'adressa à ses hommes en chuchotant, l'arme au poing.

- Le premier qui gueule pour l'Empire se prendra une mandale. On entre, on les tu, on survit donc, puis on passe aux autres. On a surtout pas intérêt à se faire repérer trop tôt. C'est vicieux un nécromant.

Il adressa un sourire à Aevia puis se tient prêt à rentrer dans la salle pour tout massacrer. Certes, il s'adressait assez familièrement à ses hommes depuis quelques temps mais bon. Un officier, un général, un soldat. Quelles différences si ce n'est les responsabilités ? Et encore, parfois les soldats se décarcassent plus que les planqués d'en haut donc bon.

Aevia ne pouvait plus se contenter de rester les bras croisé, elle invoqua deux épées. Bien qu'elle soit une nécromancienne, elle avait apprit à se servir des armes. Heureusement, sa robe se terminait en une jupe fendu sur le coté, ce qui lui permettait une très grande liberté de mouvement. Elle fut la première à entrer dans la salle. Les nécromanciens se retournèrent alors que l'un des cadavres d'Aevia décocha une flèche vers le crâne d'un nécromancien. La féline se jeta sur un maléficien et lui planta l'épée conjurée dans le torse avant de se retourner pour décapiter son voisin.

-N'en épargnez aucun, même s'il se rend. Le premier qui hésite est mort!

Sur ces mots, elle esquiva de peu un pieu de givre qui se rendait droit vers elle. Mais elle ne vit pas le second pique, heureusement l'un de ses serviteurs s'interposa, encaissant la technique à la place de sa maîtresse. Elle chargea alors que son serviteur faisait de même avant de se prendre un autre sortilège qui ne fit de lui que des cendres. Mais il n'en fallut pas plus à la nécromancienne pour accomplir son œuvre, elle logea la lame dans la gorge de sa rival.
Elle retira les gemmes spirituels noires de sa poche, celles contenant les âmes des sombrages.

-Sombrages, je fais appel à vous. Aidez-moi, et je vous laisserai retourner en Sovngarde!

Les gemmes spirituels éclatèrent libérant les âmes des sombrages qui investirent des formes spectrales, pourvues d'armes éthérées. L'un des fantômes prêta secourt à un impérial sur le point de se fait poignarder par un nécromancien qui l'avait fait hésiter en suppliant pour sa vie. Quatres spectres protégèrent, malheureusement, les nécromanciens avaient relever trop de serviteurs, parfois des cadavres d'impériaux. Alors Aevia n'avait plus le choix.

-J'en appel à Azurah, déesse du crépuscule et de l'aube. Toi qui gouverne la nuit et le jour, j'ai besoin de ton pouvoir.

La magie que libérer la nécromancienne commençait à la faire léviter alors qu'une aura indigo l'entourait.

-Après la nuit vient le jour, après le sommeil vient l'éveil, après la guerre vient la paix. Je fais appel à tous déesse du changement. En cet instant et maintenant, en mémoire me mon amour pour tout être physique ou astral, je te demande d'inverser les choses. Tel la nuit laissant place au lever de soleil, la mort laisse place à la renaissance!

Elle provoqua une explosion de flammes violacé qui sans faire le moindre mal aux mortels, détruisit les cadavres et zombies, les renvoyant en Sovngarde. Après autant de magie, Aevia laissa le reste de la bataille aux mains des impériaux, avant de perdre conscience.