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 Premier contact avec le peuple de Faillaise

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AuteurMessage
Chasse-la-Nuit
Cannibale
Chasse-la-Nuit


Messages : 20
Date d'inscription : 02/09/2012
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Localisation : Pour ton bien comme pour le mien, mieux vaut que tu n'en saches rien...

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MessageSujet: Premier contact avec le peuple de Faillaise   Premier contact avec le peuple de Faillaise EmptyMar 4 Sep - 11:07


    - Argonien, faut payer une taxe pour entrer.

    Plait-il !?

    Le souffle de Chasse-la-Nuit s'étrangla dans sa gorge. Il dévisagea les deux gardes. Leur casque lui dissimulait leur expression, mais il eu bien la sensation qu'ils ne plaisantaient pas.

    Qu'est-ce que c'est que cette ville ?

    - Je... Je...

    Il ne trouvait plus ses mots. Même s'il est vrai qu'il n'avait pas eu l'occasion de parler avec quelqu'un sans risquer sa peau depuis quelques temps - combien de jour ? -, il n'avait pas pour autant oublier comment l'on s'y prenait. La situation le prenait simplement de court. Il avait enduré plusieurs jours de marche dans un environnement peu accueillant, perdant même ses vivres lorsqu'un ours s'était mis en tête de faire de lui son prochain repas, se faisant aussi discret qu'un écureuil aux abords du sanctuaire d'un spriggan... Bon, il n'était pas affamé pour autant, la nature fertile offrant de multiples occasions de se sustenter à celui qui savait les saisir : quelques fruits dans un arbuste, des loups malchanceux, un ou deux malandrins qui ne feraient plus de mal à personne... Tous ces efforts pour quelle récompense, quel réconfort ? De fichus gardes cupides aux portes !
    D'impatience, celui qui avait parlé avança la main. L'argonien recula d'autant.

    - Ouvre ta bourse lézard, et plus vite que ça !

    Je t'ouvrirais bien plus volontiers ta gorge que ma bourse.

    N'en faisant néanmoins rien, il se courba légèrement, son esprit acceptant enfin de réfléchir à un stratagème.
    Le garde ajouta, furibond :

    - Tu es sourd ma parole ?!
    - Je dirais plutôt aveugle, avança son compère.

    Voilà qui est une idée...

    Le premier se tourna vers l’importun.

    - Aussi aveugle que toi, imbécile ! J'connais pas d'argonien ayant cette gueule dans le coin. Tu crois vraiment qu's'il y voyait rien, il aurait pu v'nir de loin jusqu'ici sans être bouffé par un de ces fichus ours ?!

    Oh ! Mais l'un d'entre eux a bien essayé. Heureusement pour moi que le vagabondage m'a rendu endurant.

    Néanmoins, que le garde ait réfléchi à ce détail ne manqua pas de le surprendre. Il s'avança timidement, affectant un état de faiblesse dont il était loin, entrant dans le rôle qui lui était offert.

    - Messire, je me dois bien de vous concéder qu'il m'est permis, loués soit les Divins, de percevoir votre silhouette. Mais cela ne m'est possible qu'au travers d'ombres que nul rayon ne parvient jamais à dissiper entièrement.

    Son intervention coupa le sifflet à son interlocuteur pendant un instant, jusqu'à ce que le second garde fasse remarquer :

    - J'te l'avais dit.

    Que n'aurait donné Chasse-la-Nuit pour voir l’embarras sur le visage du garde cupide ! Celui-ci ne voulut pas en démordre, et reprit d'une voix dubitative :

    - Et d'où que tu viens donc alors, pour que ta tête me dise rien ?

    Chasse-la-Nuit lui offrit son plus pauvre sourire.

    - D'une vieille cabane dans les bois Messire, où la guerre m'a fait me retirer après m'avoir... Arracher les miens.

    Il garda le silence un instant, baissant la tête. Il avait pris note de l'attention que portait le garde à ses armes. Il reprit :

    - J'y élevais quelques volailles en compagnie d'un vieux chien qui m'était demeuré fidèle, coupant du bois pour nous chauffer tous deux, nous nourrissant de baies, d’œufs et de quelques poissons pêchés dans une rivière proche. Mais il me faut penser que la forêt s'est lassée de ma présence. Des loups sont venu qui, une nuit, ont tué mon chien et dévoré mes poules. Qu'ils se soient contentés de gratter sous ma porte m'a permis de partir après leur départ, pour venir chercher refuge ici. Je ne remercierai jamais assez les Divins de n'avoir fait croiser ma route à nul autre bête.

    Si seulement je pouvais lui ficher ma hache dans le crâne !

    Il prit un air encore plus misérable, avant d'asséner en offrant à son interlocuteur la vision de son regard aveugle :

    - Priverez-vous de ses derniers septims le vagabond qui se présente ainsi à vous, bons gardes de Faillaise ?

    Le garde ne pipa mot, tandis que le second, qui s'était jusque là tenu en retrait, s'avançait en disant :

    - Que les Divins t'accompagnent, tu peux entrer.

    Son compère se tourna vers lui, furibond. Un bon coup de coude calma ses ardeurs, mais ne l'empêcha pas de maugréer :

    - Qu'on ne te prenne jamais à mendier, on a notre content de miséreux.

    Chasse-la-Nuit s'avança, les bénissant pour leur bonté avant de pénétrer dans la ville, trop heureux qu'ils aient gobé son mensonge. Il espéra pouvoir leur "rendre" leur générosité à sa manière si l'occasion se présentait à l'avenir, bien qu'il en douta. Qu'il soit parvenu à rentrer le ravit, mais cet accueil le laissant néanmoins dubitatif sur ce qui l'attendait.

    Dans la gueule de quel genre d'animal me suis-je donc jeté ?
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